La petite Twin’Run à la loupe

Twin'Run 1

 

La vague Van Den Acker n’est pas prête de s’arrêter. Après la Clio 4 et le Captur, la « Twin’Run » est d’ores et déjà prête à en découdre avec le goudron. Alors peut-on encore parler de concept? Voici donc un troisième article sur le « joujou » du patron du design Renault. Un jouet à ne pas mettre entre les mains de tout le monde. Premier essai exclusif!

Caser un puissant moteur dans une citadine, en position centrale arrière ? Renault est coutumier du fait. La R5 Turbo a entamé le mouvement, en 1980, avant d’être suivie par la Clio V6, vingt ans après. Le troisième chapitre de cette histoire s’ouvre quant à lui aujourd’hui, en préambule au Grand Prix de Monaco . Cette fois, le Losange dévoile son étude Twin’Run, une puce de 3,68 m de long. Une compacité qui contraste avec sa mécanique, puisque cette grenouille bleue à bandes rouges a avalé un V6 3.5, emprunté à la Mégane Trophy  de compétition et gratifié de 320 ch ! A priori, cela devrait suffire à faire mordre la poussière à ses illustres ancêtres, qui la défient en vidéo : en livrée de série, la R5 Turbo se contente en effet de 160 ch, et la Clio V6 phase 2 ne dépasse pas 255 ch.

Autre atout de la petite dernière, sa carrosserie en matériau composite lui permet de limiter son poids à 950 kg. On est loin des 1.400 kg de la Clio, et même la frêle R5 ne fait pas mieux, avec ses 970 kg. La Twin’Run serait ainsi capable de boucler un 0 à 100 km/h en 4,5 s, comme une Porsche  911  Carrera S. Mais pas de méprise, même si elle les affronte devant les caméras, cette Renault est loin de renier ses devancières. Bien au contraire : elle s’en inspire fortement, avec ses ailes gonflées et ses porte-à-faux minimes. Ses quatre projecteurs carrés, sa robe bleue et rouge ainsi que son numéro 5 apposé sur les portières rendent tout particulièrement hommage aux R5 Maxi Turbo de rallye, victorieuses au Tour de Corse et au Monte-Carlo dans les années 80.

Un accoutrement guerrier qu’il faudra prendre soin d’enlever pour obtenir les lignes de la future Twingo , déjà annoncées par l’étude Twin’Z , jumelle électrique de la Twin’Run. Programmée pour 2014, la citadine Renault retiendra également la même architecture que ces deux prototypes, en installant son moteur en position centrale arrière. En revanche, la boîte séquentielle, l’arceau tubulaire, le différentiel autobloquant et le V6 ne devraient pas quitter le stade conceptuel. Le modèle de série affichera une préférence pour les trois-cylindres et sera capable d’embarquer quatre passagers. À moins que Renault ne se lâche à nouveau en donnant une véritable suite aux R5 Turbo et Clio V6, qui avaient eu la chance d’être commercialisées à quelques milliers d’exemplaires…

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